Paris, c’est fini !
Oh la la ! On se calme ! Heureusement que j’ai mis des barrières !
Je vous vois venir… « Paris ce n’est pas que ça ! » , « Paris c’est génial et si t’es pas contente retourne brouter tes prés en province », « Pis d’abord si tu nous aimes pas bah on t’aime pas non plus »…
Alors cet argumentaire va me servir de résumé pour cette petite année dans la capitale.
Evidemment, Paris, ce n’est pas que ça. Il y’a le métro qui pue la pisse froide aussi… Non allez, j’arrête. Pour du vrai, j’ai passé une belle année à Paris : je me suis gavée de théâtre, j’ai rencontré des gens fascinants, j’ai développé des super contacts pour le travail. Je m’y suis fait une petite place, et j’y étais bien. Et je suis déjà rentrée à 2h du matin seule près de certains quartiers qu’on dit « populaires » et je suis toujours arrivée entière. Bon, faut toujours faire attention quand même hein, je dis ça si de nouveaux arrivants à Paris me lisent.
J’ai eu du mal à m’habituer aux choses que j’ai illustré dans cette publication : la pauvreté, les gens qui crèvent dans la rue, le bruit perpétuel, la violence normale. Après, il faut être honnête, je suis une pure Franche-Comtoise élevée au grain : lorsqu’il n’y a pas d’arbre, d’écureuil et d’écrevisse dans les rivières, il me manque quelque chose. Alors certes, l’ébullition en Franche-Comté n’est pas la même qu’en Ile-de-France, mais on y vit bien (si, si, je vous jure). Et puis comme on dit « home is where your heart is ».
Mon objectif avec ce billet est de dénoncer aussi, je suis un peu là pour ça parfois. Sinon je peux parler chaussures et calorie dans le Nutella, mais on va vite se faire ch**r.
Donc pour terminer, ne lâchez pas vos pitbulls sur ma carotide : Paris m’a plu quand même. Cette ville, en fait, est aussi exaltante qu’épuisante, aussi envoûtante qu’écoeurante. Il faut la connaître au moins une fois pour apprendre à la regarder.
Et comme dirait un ami à moi : « j’ai quitté Paris car j’avais peur que ma vie passe trop vite ». J’aime bien finir les choses avec des citations de gens inconnus.
Allez, je vous laisse. On se retrouve bientôt ?
Bien banalement,
Sophie Lambda